LES JARDINS COLLECTIFS DE L’OURIKA, LE PROJET ÉCORESPONSABLE D’YSL BEAUTÉ

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Cultiver ses propres matières premières, développer la recherche botanique et favoriser l’autonomisation des femmes, tels sont les principaux objectifs des Jardins collectifs de l’Ourika, créés en 2013 par YSL Beauté. Shoelifer vous emmène à la découverte de ce lieu unique en son genre où la nature a tous les droits.

Les notions de développement durable, de protection de l’environnement et d’action sociale sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des grandes marques de cosmétiques. Mais l’une d’entre elles fait office de précurseur et va encore plus loin : il s’agit d’ Yves Saint Laurent Beauté qui, depuis 2013, cultive elle-même une grande partie des ingrédients entrant dans la composition de ses soins, maquillage et parfums. C’est au cœur  de la vallée de l’Ourika, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Marrakech, que la marque a développé ses extraordinaires Jardins collectifs. Un travail d’orfèvre où patience et savoir-faire sont les maîtres mots puisqu’il aura fallu attendre quatre ans avant de pouvoir profiter des premières récoltes. Souvenez-vous, à l’occasion de notre deuxième épisode « Ça c’est palace », nous vous avions déjà donné un aperçu de cet endroit hors du temps. Mais autant dire que près de dix ans après sa création, le changement est notoire. YSL Beauté a en effet récemment ouvert les portes de son jardin « secret » à une poignée de privilégiés. Shoelifer y était et en a même profité pour tourner un nouvel épisode de « Viens je t’emmène » (stay tuned !). En attendant, on vous en dit un peu plus sur ces véritables jardins de paradis.

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La nature, source de beauté

Tout commence en 2012 lorsque YSL Beauté se met en quête du meilleur safran pour une nouvelle gamme de soin. C’est au Maroc, plus précisément dans la région de l’Ourika, que la marque mondiale trouve son bonheur. Très facile d’accès, la vallée de l’Ourika fait partie des vallées les plus fréquentées du Haut Atlas. Ici, la nature est luxuriante et le mode de vie montagnard traditionnel préservé. Outre la qualité du safran qui pousse dans cette région, c’est également le savoir-faire ancestral des Marocaines qui a intéressé YSL Beauté. Très vite, les équipes réfléchissent à une manière de cultiver et de sourcer plusieurs ingrédients entrant dans la composition de leurs produits. Un projet qui fait sens, surtout lorsqu’on connaît l’amour que portait Yves Saint Laurent au Maroc et à Marrakech en particulier. En 2013 naissent les Jardins collectifs de l’Ourika, un lieu unique où citronniers, oliviers et grenadiers côtoient sur plus de 2 hectares diverses plantations de soucis, de roses, d’iris et bien sûr de safran. 

« Les jardins n’ont pas vocation à être contemplatifs mais bel et bien exploratoires », assènent les paysagistes Arnaud Maurières et Eric Ossart qui ont conçu les lieux en trois espaces distincts. Le premier se compose de 64 carrés de culture, destinés à la production et à la récolte de plantes intégrées dans les produits YSL Beauté. Le deuxième, appelé « collection botanique », est utilisé pour tester et expérimenter de nouveaux ingrédients qui viendront enrichir les futures créations de la marque. Enfin, l’espace « héritage », imaginé comme un hommage à Yves Saint Laurent, réunit une douzaine de ses fleurs et plantes préférées. Au total, plus de 200 espèces différentes peuplent ces jardins. Un magnifique écosystème qui œuvre à la relance et à la protection de la biodiversité.


Concrètement, ça donne quoi ?

Plusieurs ingrédients contenus dans les produits YSL Beauté proviennent aujourd’hui des Jardins collectifs de l’Ourika. C’est donc le cas du pistil de safran, qui entre dans la composition de la gamme Or Rouge, lancée en 2013, et apporte sa note dans le parfum pour femme Libre. On retrouve aussi la fleur de calendula dans la formule de Touche Éclat, la feuille de noyer dans la gamme de soins Top Secrets, la grenade dans la gamme Rouge Volupté Shine, ainsi que l’iris, la mauve, la figue de Barbarie et la fleur de cactus utilisés dans la gamme Pure Shots. L’extrait d’iris s’invite également dans la formule du mascara Lash Clash. Avec ses jardins, YSL Beauté participe à une réelle création de valeur, ce qui lui permet d’assurer la traçabilité de ses ingrédients mais surtout d’en contrôler la qualité. « Dans les Jardins collectifs de l’Ourika, chaque ingrédient est sélectionné, cultivé et récolté de façon durable, puis extrait avec soin, dans le respect des normes les plus strictes », explique Caroline Nègre, Directrice Développement durable & Science YSL Beauté. 

Voilà déjà presque dix ans que la maison française adopte une approche novatrice de la recherche et de la création autour de la botanique, avec comme fil conducteur la durabilité. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, plus de 12 millions de produits de la gamme YSL Beauté contenaient au moins un ingrédient des Jardins collectifs de l’Ourika. « En 2023, tous les produits cosmétiques, de maquillage et une partie des parfums contiendront au moins un ingrédient issu des Jardins collectifs de l’Ourika », promet Laila Benjelloun, Directrice Générale de L’Oréal Maroc (YSL Beauté est une marque du groupe L’Oréal).

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Une aventure écologique et humaine

Au-delà de leur dimension écologique, les Jardins collectifs de l’Ourika sont aussi une véritable aventure humaine. En 2015, YSL Beauté crée la Coopérative des femmes du village de la région de l’Ourika, un programme social destiné à promouvoir le savoir-faire de ces femmes en leur offrant un travail et l’opportunité de renforcer leurs connaissances à l’aide de formations. Aujourd’hui, 33 d’entre elles sont indépendantes financièrement et ont gagné en autonomie. Leur statut, tout comme leur niveau de vie, s’est nettement amélioré, leur permettant d’envoyer leurs filles à l’école. Elles sont également capables d’entretenir les jardins et les pépinières, de récolter différentes sortes de fleurs et plantes (safran, jasmin, soucis…), de gérer divers commerces (graines, thés, biscuits) et d’animer des cours de cuisine destinés aux touristes. La success story ne s’arrête pas là puisque depuis la création de cette coopérative, quatre autres ont vu le jour. YSL Beauté a en effet pris le temps de mettre sur pied un programme durable avec un véritable impact économique, social et écologique au Maroc. La marque va encore plus loin en lançant cette année une nouvelle opération en partenariat avec l’association Rewild : la première phase, lancée cette année, consiste à planter des arbres dans quatre pays du monde. Et devinez où Rewild our Earth, le programme d’YSL Beauté, lance son premier projet de plantation ? À l’Ourika, of course. 

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Photo (c) Portail Sud Maroc.

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