BINGE WATCHING : CINQ SÉRIES À MATER ABSOLUMENT !

Parce qu’après une journée éreintante, il n’y a pas mieux pour débrancher notre cerveau que jouer les légumes sur canapé devant de bonnes séries, voici notre top five du moment : des nouveautés à ne pas rater, et deux séances de rattrapage qui valent bien quelques nuits blanches…


La plus récente et flippante des séries : Dirty John

 Le pitch ?

Basée sur l’histoire vraie de Debra Newell, une américaine quinquagénaire richissime, cette série raconte sa longue descente aux enfers suite à sa rencontre, sur internet, avec John Meehan, un escroc manipulateur récidiviste.

Pourquoi on aime ?

Parce qu’à l’ère 2.0, quand aller sur un site de rencontre semble aussi anodin que faire son shopping sur le net, cette série nous dévoile l’envers du décor et rappelle qu’il faut se méfier, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. En plus de nous tenir en haleine tout le long, ce thriller angoissant a une véritable dimension psychologique :  à coups de mensonges et de manipulations, on assiste au fil des épisodes à l’isolement de la victime, qui se laisse embobiner et refuse d’ouvrir les yeux. Pour info, dans la vraie vie Debra Newell s’appelle vraiment Debra Newell et avant d’être adaptée en série, ce fait divers avait déjà inspiré le journaliste Christopher Goffard du Los Angeles Times qui en avait fait un podcast du même nom en octobre 2017.
Une saison, sur Netflix.


La plus violente et addictive : Fauda

 Le pitch ?

Une unité d’élite des services secrets israéliens, dirigée par Doron Kavillio et infiltrée sous couverture en Palestine élimine Abu Hammed, dit “la Panthère”, un membre du Hamas à l’origine de plusieurs attentats. Seulement voilà, quelques années plus tard, il s’avère qu’en fait la Panthère est toujours en vie. Doron décide donc de s’infiltrer à nouveau pour le retrouver et l’abattre. Une véritable traque qui va semer le chaos sur son passage (d’ou le nom de la série Fauda qui signifie “chaos”).

Pourquoi on aime ?

Parce que c’est une sorte de Bureau des légendes en plus addictif. C’est parmi les séries israéliennes, dont la majorité des dialogues est en arabe et qui se déroule entre la Cisjordanie et Israël, dévoile les méthodes des “mistaravim”, ces soldats israéliens en civil qui s’infiltrent en Palestine. Parfois, c’est tellement crédible qu’on s’y croirait. Et on vous rassure tout de suite : certes, la série est réalisée par deux Israéliens, un journaliste et un ex-membre des services secrets qui n’est autre que Lior Raz (alias Doron dans la série). Mais à aucun moment elle ne prend parti dans le conflit israélo-palestinien, ni ne cherche à montrer que c’est tout blanc d’un côté ou tout noir de l’autre.
2 saisons, sur Netflix


La plus légère et romantique des séries : Plan cœur

 Le pitch ?

C’est le néant dans la vie sentimentale et sexuelle d’Elsa, célibataire depuis deux ans, et qui fait une fixette sur son ex, n’arrivant pas à l’oublier. C’était compter sans l’arrivée de Jules, un beau brun ténébreux sorti de nulle part, qui lui redonne goût à la vie. Seule ombre au tableau, c’est un escort boy payé par une de ses meilleures amies pour lui remonter le moral…

Pourquoi on aime ?

Certes, on ne frôle pas le mal de crâne, cette série française sous forme de comédie romantique a néanmoins le mérite de réunir tous les ingrédients pour nous embarquer et nous faire passer un bon moment. En prime, on est fan de l’héroïne Elsa, imparfaite et drôle, dont le personnage ultra attachant frôle souvent le pathos.
1 saison (pour le moment) sur Netflix


La plus intéressante : American Crime Story (l’Affaire O.J Simpson, saison 1)

 Le pitch ?

En 1994, dans une rue calme de Los Angeles, un passant tombe sur deux cadavres devant une maison. L’une des victimes n’est autre que Nicole Brown Simpson, ex-femme du célèbre footballeur américain O.J Simpson, et l’autre, son compagnon Ronald Goldman. Lorsque les policiers se rendent à son domicile pour lui annoncer la nouvelle, O.J Simpson n’est pas là, car il se trouve à Chicago. En revanche, les policiers découvrent des traces de sang dans son 4X4. S’ouvre alors l’un des procès les plus retentissants et médiatisés de l’histoire des Etats-Unis (pour info, 100 millions de téléspectateurs ont suivi le verdict).

Pourquoi on aime ?

Parce qu’on apprend un tas de trucs : récompensée par plusieurs Golden Globes et Emmy Awards en 2017, cette série plus vraie que nature reconstitue fidèlement et dans les moindres détails, le procès à rebondissements du footballeur. En même temps, on plonge au cœur d’une Amérique divisée, où le racisme bat son plein. C’est d’autant plus intéressant que la série nous montre comment les avocats de l’accusé utilisent les inégalités et injustices subies par les afro-américains pour faire d’O.J Simpson une victime.
Pour ceux qui adhèrent, la 2e saison d’American Crime Story est consacrée à l’assassinat du couturier Gianni Versace, avec un casting très prestigieux.
2 saisons, sur Netflix (mais la seconde n’est pas encore disponible au Maroc)

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 La plus originale : Poupée Russe

 Le pitch ?

Le jour de ses 36 ans, lors de la soirée d’anniversaire organisée par sa meilleure amie Maxine, Nadia se fait percuter par une voiture et meurt sur le coup. Sauf qu’elle se réveille, se retrouvant de nouveau à sa fête d’anniversaire. Encore et encore, revivant sans cesse la même soirée (et en mourant à chaque fois d’une façon différente) elle va tenter de comprendre…

Pourquoi on aime ?

Parce que c’est l’une des séries légèrement autobiographique puisque inspirée de certains éléments du passé chaotique de l’actrice Natacha Lyonne (elle incarnait Nicky dans Orange is the New Black), est à la fois intelligente, drôle et terriblement cynique. En prime, Natacha Lyonne, qui est aussi co-créatrice de la série, crève l’écran dans son rôle de névrosée qui se sabote et crame la vie par les deux bouts.
1 saison, sur Netflix.

Alixanne Chapon

Anxieuse de nature, quand elle n’écrit pas pour se défouler Alixanne passe la majeure partie de son temps à arpenter les rues de Paris à la découverte de bons plans, à chiner –la déco étant l’une de ses passions–, ou tout simplement à deviser des heures durant (toujours sur des sujets hautement philosophiques bien sûr) avec ses ami(e)s. Elle a commencé à écrire il y a plus de huit ans au Maroc, son pays natal –et de coeur. Depuis quatre ans, elle vit dans le 12e arrondissement de la capitale française et a collaboré avec de nombreux supports (So chic, Capital, Management, 7X7.press, etc.). Ce qui ne l’empêche pas de rentrer régulièrement à Casablanca et Marrakech afin de retrouver les siens et de se mettre au vert…

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