TOP 5 DES ACTUS INSOLITES

Quelques grammes de fun dans un monde d’infos trop souvent déprimantes : voici 5 news légères, distrayantes, voire futiles, que vous auriez pu louper ces dernières semaines. A savourer sans culpabilité après avoir mis son cerveau au repos…

L’argent fait bel et bien le bonheur 

Vous en doutiez ? Et bien, c’est la science qui le dit. Voilà qui devrait mettre fin au débat stérile entre ceux qui disent que le bonheur ne s’achète pas (idée généralement défendue par les moins à plaindre financièrement) et les autres. Selon une nouvelle étude de la Harvard Business School menée sur 45.000 personnes, l’argent et le bonheur sont bel et bien liés : si un compte en banque bien garni ne rend pas totalement heureux, il y contribue en tout cas fortement, surtout quand il achète « du temps ». Les questions posées aux quelques 6000 sondés ? Est-ce qu’il paient d’autres personnes pour réaliser des « tâches ingrates du quotidien » dans le but d’avoir plus de temps libre, par exemple. Ce n’est pas une surprise, les 28% qui ont répondu oui sont moins stressés, ont plus de temps libre et gagnent en bonheur ce qu’ils ont perdu en argent. Quant aux autres, c’est l’inverse : moins de temps libre, donc moins de bonheur et plus de stress. Logique, quand on y pense. D’ailleurs, avait-on vraiment besoin d’une étude pour savoir ça ?

La plus petite chambre d’hôtel du monde se trouve dans une Coccinelle.

Vous rêvez de vivre une expérience inédite ? Plutôt que d’avoir la folie des grandeurs et d’exhiber (comme beaucoup) une photo de votre chambre XXL sur les réseaux sociaux, prenez le contrepied. Tentez l’aventure originale –certes spartiate, mais tellement plus fun– de dormir une nuit dans la plus petite chambre au monde, à l’intérieur de la mythique Coccinelle Volkswagen. Pour le confort, les sièges, le volant, les pédales et le levier de vitesse ont été enlevés et remplacés par de la literie. Et pour la vue, la Coccinelle a pignon sur sable : elle est garée près d’un petit village en Jordanie, a quelques centaines de mètres des ruines d’un fort construit par les croisés au XIIe siècle. « L’hôtel », ouvert en 2011, peut accueillir deux personnes seulement, le lobby est aménagé dans une grotte et le service est, selon le propriétaire, « celui d’un 5 étoiles ». Tout ça pour l’équivalent de 56 dollars.

Tommy Hilfiger lance une ligne de vêtements pour les personnes handicapées

Il fallait y penser, Tommy l’a fait. Après une 1e collection destinée aux enfants handicapés, la marque américaine Tommy Hilfiger réitère et lance cette fois-ci une ligne de vêtements pour adultes handicapés (34 pièces pour les femmes et 37 pour les hommes). Pensés pour leur faciliter le quotidien, ces vêtements sont composés de fermetures spécifiques pour s’habiller avec plus de simplicité sans avoir à se contorsionner dans tous les sens, de pantalons en velcro, de tops aimantés pour passer la tête aisément et d’ourlets ouvrables pour enfiler une attelle. Seul bémol, si elle est déjà disponible aux Etats-Unis, aucune date n’a encore été communiquée pour le reste du monde.

Le resto où les grosses poitrines peuvent manger à l’œil (ou presque)

Ce n’est pas les spécialités du chef qui font la « renommée » du restaurant Trendy Shrimp, situé à Hangzhou, au sud-ouest de Shanghaï, mais l’addition, qui varie selon la taille du bonnet des clientes. En clair, le montant de l’addition est inversement proportionnel au tour de poitrine. En fonction de la taille de leurs seins, les femmes bénéficient d’une réduction sur leur addition pouvant aller de 5% pour les bonnets A à 65% pour un bonnet G. Le pire ? Le nombre de clients aurait augmenté de 20% après la mise en place de cette « promotion », assure le manager de l’établissement.

« Plandid », la nouvelle pose faussement naturelle qui affole Instagram

Fini la duck face (l’affreuse et vulgaire bouche en cul de poule), la sparrow face (visage de moineau), le « fingermouthing » (le doigt sur les lèvres) ou encore la « bambi pose ». Depuis la rentrée, les instagrameuses ne jurent que par la pose « plandid ». C’est quoi ? D’abord, un mot-valise formé par la fusion de « planned » (planifié) et « candid » (sincère). Ensuite, le concept : taper la pose tout en feignant de ne pas le savoir, le but étant d’imiter les photos prises sur le vif. Pour que cela soit crédible (autant que cela puisse l’être sur Instagram) le secret réside dans l’art de ne pas regarder l’objectif. Quant au cadre, là aussi, le naturel à ses limites qu’Instagram ignore. Pas question de se faire photographier en mode fin de journée lessivée devant son bureau (le mieux d’ailleurs c’est d’être rentière) ou au saut du lit en pyjama débraillé, à moins de ressembler à Gisèle, et encore. Pour se mettre en scène, on privilégie des spots ou situations qui font rêver, comme une sortie majestueuse de piscine, un fou rire devant un brunch healthy ou encore des pauses yoga devant un paysage de rêve. Du hasard arrangé à l’avance, du naturel qui a demandé du travail : toute la schizophrénie d’Insta résumée en un seul mot, donc.

 

 

Alixanne Chapon

Anxieuse de nature, quand elle n’écrit pas pour se défouler Alixanne passe la majeure partie de son temps à arpenter les rues de Paris à la découverte de bons plans, à chiner –la déco étant l’une de ses passions–, ou tout simplement à deviser des heures durant (toujours sur des sujets hautement philosophiques bien sûr) avec ses ami(e)s. Elle a commencé à écrire il y a plus de huit ans au Maroc, son pays natal –et de coeur. Depuis quatre ans, elle vit dans le 12e arrondissement de la capitale française et a collaboré avec de nombreux supports (So chic, Capital, Management, 7X7.press, etc.). Ce qui ne l’empêche pas de rentrer régulièrement à Casablanca et Marrakech afin de retrouver les siens et de se mettre au vert…

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