WEEK-END PLAGE : QUATRE SPOTS À DÉCOUVRIR AU MAROC

À J-3 du premier week-end à rallonge de l’été, vous ne savez pas où mettre les voiles ? Agadir, Cabo, très peu pour vous ? On a déniché quatre adresses idéales pour un long week-end au Maroc : des maisons d’hôtes pieds dans le sable, loin des sentiers battus, sans shopping ni boîte de nuit, mais avec du charme et du dépaysement à revendre. Let’s go !

L’oasis bobo chic : Azalaï Beach à Beddouza

À moins de 3 heures d’autoroute de Casa, à 20 kilomètres au sud de Oualidia, les hautes falaises du cap Beddouza surplombent l’océan et des kilomètres de sable doré. Et pas l’ombre d’une chaîne hôtelière dans les environs !

On craque pour…

L’accueil de Bouchaib et Clara et leur belle maison, entourée d’un vert jardin, adossée à la falaise et bordée par la plage. Loin de la pollution et du bruit, Azalaï Beach Cottage est parfait pour une escale zen (la vue sur mer est à couper le souffle). On aime particulièrement la déco qui privilégie le bois flotté et les meubles vintage : chacune des sept chambres et deux cottages s’inspire de la vie d’un écrivain, de Hemingway à Yourcenar en passant par Du Maurier.

Le plus ? On fait trempette dans le joli bassin creusé à même la roche dans une grotte…

Azalai Beach Cottage
Tél. +212 6 61 16 43 94

Où manger ?  

Rien ne vous empêche de manger sur place. Fruits de mer et poissons grillés, l’hôtel propose une cuisine « maison » à base de produits locaux.

Si vous passez par Oualidia, quelques adresses en plus :

La criée de Oualidia (sur la plage)
Au bord de la petite crique qui sert de port naturel aux pêcheurs de Oualidia, vous pouvez participer à la criée quand ils remontent leur barque avec leur prises du jour ou bien acheter poissons et crustacés aux vendeurs qui se feront un plaisir, pour quelques dirhams de plus, de vous les faire griller sur la plage.

L’Araignée gourmande
Une adresse incontournable pour déguster leur fameux plateau de fruits de mer de saison : huîtres, crabe, palourdes, oursins, homard…
Tél. +212 5233-66447

Le spot secret : Chez Mounir, Sidi Mghait

À une dizaine de kilomètres d’Asilah, plus précisément à quelques minutes du fameux club de polo Guerrand-Hermès, les paillotes de Chez Mounir surplombent une plage paradisiaque. L’accès (pas tout à fait évident) se fait par une petite piste qui serpente à travers collines, champs et douars jusqu’à la mer. Attention, au plus fort de l’été, la plage, désormais accessible en voiture, est assez fréquentée. Mais elle reste agréable, surtout le matin, et il est toujours possible de s’éloigner de la foule en marchant un peu le long du rivage.

On craque pour…

La villa en bord de plage : vue magique et déco rustique pleine de charme –mais confort assez basique, vous êtes prévenus ! On la préfère à la villa avec piscine, située un peu plus loin. On aime aussi les deux jolies paillotes avec leur terrasse privative. Attention, l’adresse a ses aficionados (pensez à réserver assez tôt) et n’ouvre que pour la belle saison, de début mai à octobre.

Le plus ? On a l’assurance d’un vrai week-end hors du temps et… du réseau 3G ! Pour les urgences téléphoniques, il faut s’approcher du rivage, on capte alors quelques barres.

Pour plus d’informations & réservations :
Mounir la plage
Tél. +212 (0) 661285223

Où manger ?

Avant d’être une maison d’hôte, Chez Mounir, c’était un restaurant. Toujours sous une paillote, toujours avec la même vue. On y mange bien (mais sans excès), du poisson grillé, du calamar frit, des tortillas (héritage espagnol de la région)…

Sea, sun & surf : L’Âne vert à Tafedna

Surplombant la baie de Tafedna qui abrite un village de pêcheurs et un spot de surf, l’Âne vert est un écolodge situé à une heure de voiture d’Essaouira (au sud) et à 30 kilomètres d’Imsouane. L’adresse est à retenir pour les amateurs de tourisme écolo et durable. Entre campagne et océan, le gîte est à 600 mètres d’une plage à la beauté encore vierge.

On craque pour…

On dort dans une vieille maison en terre rénovée, dans des bungalows ou des tentes berbères cousues main. Bois, terre et toiles en laine de chameau ou de chèvre, le décor est aussi authentique que rustique.

Le plus ? Au programme du séjour, plage et surf. L’Âne vert ambitionne de créer une véritable école de glisse et loue combinaisons et planches aux amateurs. Des cours de yoga sont aussi proposés, ainsi que des activités « durables » pour ceux qui le souhaitent, comme nettoyer les plages…

Où manger ?

La chèvre qui rit, le restaurant de l’écolodge, propose une cuisine bio et savoureuse. Le menu change tous les jours, en fonction des arrivages (poisson) et du marché du jour.

Informations & réservations :
L’âne vert
Douar Zaouia, Tafedna.

 

Une jolie crique en Méditerranée : Le Mare Nostrum près d’Oued Laou 

Avec ses eaux translucides et ses criques, Oued Laou, longue de sept kilomètres et située à une heure de Tétouan, fait partie des plus belles plages du Maroc. Si la plage est malheureusement surpeuplée en été, il reste encore quelques criques à explorer. L’hôtel Mare Nostrum surplombe l’une d’entre elles. Un endroit paisible et presque désert. 

On craque pour…

Ce petit hôtel avec piscine qui donne sur une crique quasi privée à cinq kilomètres de Oued Laou, atteignable uniquement via une enfilade d’escaliers naturels bien pentus. Les jolis bungalows, accrochés à la colline, offrent une vue à couper le souffle sur la mer. Les chambres sont simples mais agréables ; l’endroit a subi un petit lifting –bienvenu– récemment.

Mare Nostrum
Rte de Tétouan (5 km de Oued Laou).
Tél. + 212 6 62 85 18 08

Où manger ?

Au restaurant de l’hôtel, qui propose une cuisine de la mer simple mais savoureuse. Sinon, sur la plage, un peintre écolo, autoproclamé « El Ministro del Mar » (le Ministre de la Mer) propose dans sa paillotte sardines grillées et tomates pour les rares baigneurs ayant atteint le spot, soit par l’hôtel, soit par la mer. Si vous apportez votre propre poisson frais ou vos salades, il vous accueille avec plaisir – moyennant une petite rémunération. Un plan drôle, roots et cool.

Fatima Haim

Après des études d’histoire et de journalisme, elle est tombée dans la marmite de la pub et de l’édition, un peu par hasard, en collaborant avec différentes agences. Une fois dissipé l’effet « potion magique », le journalisme la rattrape. Elle papillonne alors dans différents supports : FDM, Afrique Magazine, L’Officiel… Car en 2014, cette parisienne (d’adoption) s’était rendue à Casablanca pour y passer quelques jours. Elle y est encore! Toujours en quête d’air pur (et iodé), pour buller en terrasse ou se déconnecter à coups de longues marches.

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