DÉCOLORATION : CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT DE PASSER AU BLOND

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À deux doigts de sauter le pas de la décoloration ? Le dernier biopic de Netflix sur Marilyn Monroe, Blonde, vous a peut-être donné des envies de changement. Quelle que soit la raison, une décoloration n’est pas anodine, on le sait. Conseils de pro avec Liza, coloriste du salon parisien Isabelle Luzet, le repaire des stars de cinéma qui en font voir de toutes les couleurs à leurs cheveux.

La décoloration abîme les cheveux, on ne va pas revenir là-dessus. Comment faire alors pour laisser une chance à notre fibre capillaire de s’en sortir indemne ? Il suffit de respecter certaines règles, et la première consiste à confier notre tête à un coloriste, un vrai. Shoelifer est allé demander conseil à Liza, coloriste chez Isabelle Luzet. Ce salon de coiffure discret, situé au cœur du square de l’Opéra Louis Jouvet à Paris, est bien placé pour parler de décoloration : c’est en effet ici que les stars de cinéma ont l’habitude de venir changer de tête à chaque fois qu’elles entrent dans la peau d’un nouveau personnage. Prendre soin des cheveux abîmés par les transformations à répétition, c’est le quotidien d’Isabelle Luzet et Liza, qui reçoivent régulièrement des actrices comme Laetitia Casta, Louise Bourgoin, Juliette Binoche, Philippine Leroy-Beaulieu, Shy’m… Plus récemment, c’est une jeune étoile montante du cinéma français, Naïlia Harzoune, qui a fait confiance à leurs mains expertes pour transformer sa chevelure brune en un blond solaire. Alors, que faut-il savoir avant de devenir blonde ? Quelle  technique privilégier ? Quels soins apporter aux cheveux décolorés ? Notre experte coloriste nous éclaire.


Quand la décoloration est-elle possible ?

Avant de franchir le cap de la décoloration, il faut d’abord s’assurer que la fibre capillaire pourra le supporter. « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on va à l’intérieur du cheveu brûler les pigments foncés pour ne laisser que les clairs. Donc forcément, il y a un dommage. Le cheveu ne va plus être le même, il va gonfler, prendre en expansion, être légèrement cotonneux et élastique », alerte Liza. Seul un coloriste professionnel peut vous conseiller et surtout adapter la technique utilisée en fonction de l’état de vos cheveux et du résultat escompté. Chaque consultation doit débuter par un diagnostic. Vos longueurs sont sèches et cassantes, vos pointes fourchues ? Passez votre chemin, la décoloration ne fera qu’empirer l’état de vos cheveux. Prenez plutôt le temps de faire des soins et revenez après. Si vos cheveux sont déjà en bonne santé, vous pouvez tenter la décoloration, à condition de choisir une couleur qui vous ira au teint.

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Le choix du blond : les do et les don’t

Californien, platine, cendré, vénitien, miel… il existe une multitude de nuances de blond. Mais avant de vous lancer, prenez le temps de discuter avec votre coloriste afin de savoir quelle teinte vous ira le mieux, en fonction de votre carnation et de votre base naturelle de cheveux. « Plus on est brune, plus ça va être difficile d’avoir un blond polaire, par exemple. On ira plutôt sur des beiges, quelque chose de neutre, entre le doré et le cendré. Quand on a la peau mate, tout ce qui est un peu doré va jurer et donner le teint olive, préférez un blond foncé ou caramel. En revanche, une personne qui a le teint clair peut à peu près tout se permettre », explique l’experte.

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Quelle technique de décoloration privilégier ?

Reste maintenant à choisir la technique. Lorsqu’une brune souhaite devenir blonde, deux techniques principales s’offrent à elle : le balayage ou la coloration complète. Dans le premier cas, cela consiste à apporter quelques touches de lumière en travaillant seulement sur quelques mèches. « On parle ici de mise en relief. On va faire apparaître des contrastes et apporter de la luminosité à l’ensemble, comme si les cheveux avaient été éclaircis par le soleil », explique Liza. L’avantage du balayage est que l’on peut facilement adapter l’intensité du résultat en fonction du nombre de mèches réalisé. En plus d’offrir un résultat très naturel, cette technique est celle qui abîme le moins les cheveux. Seules les longueurs et les pointes sont travaillées, ce qui permet de laisser respirer la racine et surtout de procéder à moins de retouches. « Avec un balayage, on peut laisser passer 3-4 mois sans problèmes », assure Liza. Celles qui souhaitent un changement radical opteront plutôt pour une décoloration totale. Une procédure très agressive et traumatisante pour le cheveu. Pour limiter les dégâts, il est nécessaire d’utiliser les bons produits, de bien les appliquer et de respecter les temps de pause.

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Préserver le cheveu avant tout

Les produits ont évolué et respectent beaucoup plus le cheveu. « On travaille avec des poudres qui contiennent du Plex, une molécule qui va limiter la casse, mais ça reste quand même chimique », admet Liza. Après une décoloration, la coloriste conseille d’éviter de tirer sur ses cheveux, de ne pas les coiffer et de ne pas utiliser d’appareils chauffants car la fibre capillaire, fragilisée, aura perdu de sa solidité. Par la suite, il est nécessaire de se tourner vers une routine de soin complète, composée de shampooings et masques adaptés ainsi que de produits thermoactifs qui protégeront les cheveux de la chaleur du sèche-cheveux ou des plaques. Préférez des produits à la composition riche qui vont aider à gainer le cheveu et lui apporter de la matière. L’huile d’argan, par exemple, remplit parfaitement ce rôle. Pour éviter que la couleur ne vire au jaune, vous pouvez aussi intégrer des shampooings violets qui agissent comme un correcteur. Mais attention à ne pas les utiliser trop souvent car ils peuvent ternir le blond.
En suivant tous ces conseils, il est possible de procéder à plusieurs balayages sans abîmer sa fibre capillaire. « Il n’y a pas de nombre maximum de décolorations par an, cela dépend vraiment de la qualité du cheveu, de la manière dont il va réagir et de ce qu’on fait aussi. C’est-à-dire que si on opte pour des petits balayages légers, il n’y pas de problèmes, on peut en faire tous les deux mois », conclut Liza. Alors, convaincues?

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