CINÉ : LE TOP 10 DES MEILLEURS FILMS DE LA RÉDAC’ VA VOUS SURPRENDRE

meilleurs films

Alors que les plateformes de streaming ont révolutionné nos soirées et qu’il est devenu rarissime que nous n’ayons pas une, voire plusieurs séries en cours de visionnage : on s’est fait la réflexion que rien n’égalait véritablement le plaisir de regarder un bon film. Une denrée rare ? Absolument pas. La preuve par 10 avec cette liste des meilleurs films de la rédac’. Une sélection à binge watcher sans modération. Ne reste plus qu’à préparer le pop corn.   

Ça vous arrive souvent de vouloir regarder un film, le soir, de scroller l’intégralité des plateformes de VOD et de ne pas trouver chaussure à votre pied ? De guerre lasse, vous finissez par en lancer un au pif et vous vous endormez au cours des dix premières minutes, vu l’heure tardive ? On vous comprend, trop de choix tue le choix. On s’est donc mis en tête de dresser la liste (non exhaustive) des 10 meilleurs films… de la rédac’. Une liste forcément subjective, donc. Avec des  films récents qu’on aime revoir, qu’on aime partager ou auxquels on pense avec émotion. Exit les Pulp Fiction, La Dolce Vita, Il était une fois dans l’Ouest et autres classiques qui ont marqué des générations de cinéphiles, place aux longs-métrages auxquels on pense moins spontanément ou qu’on oublie dès qu’ils ne sont plus à l’affiche, et qui, pourtant, nous procurent tout autant de plaisir… Bref, des pépites du 7e art. 


Green Book : Sur les routes du Sud 

Prenez deux personnages que tout oppose (un pianiste noir sophistiqué et un garde du corps blanc brut de décoffrage et un brin raciste), forcez-les à cohabiter (l’un doit conduire l’autre à l’occasion d’une tournée de plusieurs semaines) dans un contexte historique complexe (le Sud ségrégationniste des États-Unis au début des années 60) et vous ferez sans doute des étincelles. C’est le cas de Green Book : Sur les routes du Sud, sorti en 2018. Ce road-movie traite avec finesse et humour la question de la ségrégation raciale à travers l’amitié qui se tisse entre les personnages de Viggo Mortensen et Mahershala Ali. Effet feel good garanti. 

Green Book : Sur les routes du Sud (2018) de Peter Farelly – 130’ 


La vie des autres

Berlin Est, 1984. Le dramaturge allemand Georg Dreyman et sa compagne, la comédienne Christa-Maria Sieland, sont mis sur écoute par le ministre de la Culture est-allemand. Ce dernier est en effet éperdument amoureux de l’actrice et nourrit le rêve de compromettre son rival en utilisant ses fréquentations subversives et contestataires. Pour ce faire, il charge le capitaine Wiesler, un homme austère et intransigeant, totalement dévoué à la cause de la Stasi, d’épier le couple jour et nuit. Mais ce dernier, qui va partager leur intimité de longues semaines durant, va découvrir que le monde est loin d’être aussi manichéen qu’il le pensait. Un film d’espionnage palpitant et émouvant, qui révèle avec brio les failles des êtres humains.

La vie des autres (2006), de Florian Henckel von Donnersmarck – 137’


Melancholia

Pour son mariage, Justine (Kirsten Dunst) organise une somptueuse réception dans la demeure de sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg), à la campagne. Alors qu’elle prépare le “plus beau jour de sa vie”, elle apprend que la planète Melancholia se dirige droit vers la Terre. À mesure que la mécanique bien huilée de son mariage commence à dérailler et que l’angoisse de ce choc planétaire s’amplifie, le personnage principal se métamorphose sous la caméra de Lars Von Trier. Un film de science-fiction apocalyptique (éco-anxieux, abstenez-vous!) qui pose des questionnements philosophiques sur une esthétique de fin du monde. Sublime. 

Melancholia, de Lars Von Trier (2011) – 136’


La vie est belle 

Italie, 1939. Guido, jeune italien juif, éperdument amoureux de sa femme  est déporté vers un camp de concentration allemand avec son fils de 5 ans. Pour le préserver de l’horreur nazie, ce père bienveillant va redoubler d’efforts et d’inventivité afin de travestir le réel et ainsi lui faire croire que ce qu’ils vivent n’est en réalité… qu’un vaste jeu. Un conte –malgré tout– plein d’humour et de gaieté sur l’amour filial, porté par l’époustouflante prestation du comédien Roberto Benigni.

La vie est belle de Roberto Benigni (1997) – 116’

 

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Match Point

Chris, un jeune professeur de tennis qui rêve d’ascension sociale, épouse la fille d’un riche homme d’affaires qu’il rencontre dans un club huppé de Londres. Le futur du jeune homme semble assuré, jusqu’à ce qu’il rencontre la ravissante Nola, une Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre, et qui n’est autre que la fiancée de son beau-frère. Débute alors une histoire passionnelle entre Chris et Nola qui va les mener à leur perte. Un Woody Allen à part, qui nous parle à la fois de désir, d’ambition et de lutte des classes. 

Match Point, de Woody Allen (2005) – 124’


Volver

Des histoires de femmes, de mères, de filles, de famille… on retrouve toujours un peu la même rengaine dans les meilleurs films d’Almodovar, pourtant aucun d’entre eux ne se ressemble. La trame de fond de Volver prend place dans les quartiers populaires de Madrid où un drame familial nous entraine jusqu’au petit village de Alcanfor de las Infantas, jusqu’à ressusciter le passé (et pourquoi pas les morts). Un film sur l’amour maternel et la puissance des femmes. 

Volver, de Pedro Almodovar (2006) – 121’

 

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Sept Ans au Tibet

Inspiré du récit autobiographique de l’alpiniste autrichien Heinrich Harrer, Sept Ans au Tibet retrace l’incroyable aventure de cet homme qui tente de gravir un des plus hauts sommets de l’Himalaya et qui est fait prisonnier par les Britanniques au moment où la Seconde Guerre mondiale éclate. Cinq ans plus tard, il parvient à s’évader et se réfugie, après des semaines d’errance, à Lhassa, capitale du Tibet, où il se lie d’amitié avec le 14e Dalaï-Lama, alors âgé d’une dizaine d’années. Un des meilleurs films sur l’altérité et la découverte de soi à travers l’autre. 

Sept Ans au Tibet, de Jean-Jacques Annaud (1997) – 136’


Marie-Antoinette

On a tous une certaine idée de Marie-Antoinette, femme de Louis XVI et reine de France qui fut exécutée en place publique le 16 octobre 1793. Mais qui fut-elle vraiment, avant cet épisode historique qui la rendit tristement célèbre à travers le monde ? C’est à cette question que tente de répondre Sofia Coppola dans son biopic rock et décalé. Elle y retrace l’histoire de la princesse autrichienne, jeune femme joueuse et effrontée qui jouira de sa liberté jusqu’aux derniers moments de sa vie. On adore. 

Marie-Antoinette, de Sofia Coppola (2006) – 123’

 

Disponible sur Netflix


Arrête-moi si tu peux 

La magie du cinéma, c’est aussi de nous faire apprécier les “méchants”, ou du moins de montrer que ces personnages sont humains, qu’ils ont leurs failles. C’est le cas notamment de l’arnaqueur professionnel interprété par Leonardo DiCaprio dans Arrête-moi si tu peux. Le film nous entraine dans une course-poursuite folle avec un agent du FBI, en retraçant le parcours d’un des plus grands faussaires des années 60 aux États-Unis. L’histoire est haletante, pleine de rebondissements, et portée par la prestation sensationnelle de DiCaprio et la caméra de Spielberg. 

Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg (2002) – 141’


Polisse

Si vous ne connaissez pas le travail de Maïwenn, Polisse n’est peut-être pas le film le plus facile pour le découvrir, mais il est sans aucun doute le plus abouti. Une jeune photographe – interprétée par la réalisatrice elle-même – vient faire un reportage au sein de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Maltraitance, inceste, prostitution, gardes à vue, interrogatoires… À travers l’œil de la photographe (et la caméra de Maïwenn) on suit le quotidien des agents de la brigade, leur travail acharné, le délicat équilibre entre vie pro et vie privée et les pétages de plombs. Un film cru, mais nécessaire, au plus près du réel. 

Polisse, de Maïwenn (2011) – 127’ 

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