LOVE CODE : LE NOUVEAU LEXIQUE AMOUREUX

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Oubliez le code civil, de nos jours c’est le love code qu’il faut maîtriser. Eh oui, au XXIe siècle nos comportements en matière d’amour et de drague ont beaucoup évolué ; tout comme son vocabulaire. Petit cours magistral avec Shoelifer

“Lui ? Laisse tomber, il m’a complètement gaslightée !”, “Rencontrer quelqu’un cet hiver ? J’ai déjà mon plan winter-coating”. Si vous êtes largués face à tous ces termes, c’est que vous n’avez pas la nouvelle version du love code spécial XXIe siècle. Avec l’avènement des réseaux sociaux et des rencontres en ligne, mais aussi la libéralisation des mœurs et la montée en puissance de l’individu, les comportements amoureux ont beaucoup évolué. Ou plutôt, ils ont été peu à peu affublés de noms, majoritairement des anglicismes. Parce que conceptualiser tout et n’importe quoi, c’est typiquement anglo-saxon. Shoelifer vous propose une liste non exhaustive de ces nouveaux mots qui viennent enrichir notre lexique amoureux. Même si, pour la plupart, ils décrivent des pratiques proches de la goujaterie… 


Winter-coating :

C’est le premier de notre liste car bientôt de saison. Traditionnellement, à l’approche de l’hiver et des jours qui raccourcissent, les célibataires pratiquent le cuffing, qui consiste à trouver un partenaire avec qui passer l’hiver bien au chaud sous la couette. Mais certaines personnes, flemmardes ou bien peu aventureuses, préfèrent une solution de facilité : rappeler un ou une ex (que ce soit un coup d’un soir ou une longue histoire), avant de le jeter au printemps. Le winter-coating c’est ça : se servir d’un ou d’une ex comme un manteau bien chaud avant de l’échanger pour une nouvelle petite veste en jean. On vous prévient : mauvaise idée ! 


Gaslighting :

En français on peut traduire ce terme par “décervelage”. Il est directement inspiré du film américain Gas Light (1940), un thriller où Ingrid Bergman joue le rôle d’une femme persuadée de devenir folle à cause de son mari manipulateur. Grosso modo, dans le love code d’aujourd’hui, le gaslighting est une manœuvre qui consiste à faire douter l’autre du bien fondé de ses émotions, de ses ressentis, voire de sa propre perception de la réalité, jusqu’à devenir complètement dingue. Un conseil : face à la mauvaise foi, fuyez !

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Jetlag amoureux :

Vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde que votre moitié ? Vous n’avez plus les mêmes envies au même moment ? Pas de panique, c’est un problème courant. Vous êtes simplement désynchronisés, la faute au quotidien et aux aléas de la vie. Dans la nouvelle version du love code, on parle dorénavant de “jetlag amoureux”, et ça en jette tout de suite un peu plus non ? 

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Prowling :

Selon le love code, l’étymologie de prowling vient du verbe to prowl, qui signifie rôder. Il ne s’agit bien sûr pas d’un vrai rôdeur ou d’une rôdeuse, mais d’une personne qui disparaît de votre vie du jour au lendemain avant de revenir comme si de rien n’était. On s’explique : vous faites la connaissance de quelqu’un, tout se passe super bien, vous communiquez archi régulièrement et tout à coup, pif, paf, pouf, cette personne ne vous donne plus signe de vie pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Et ce jusqu’à ce qu’elle revienne comme une fleur, sans aucune explication. En gros, c’est quelqu’un qui souffle le chaud et le froid, et qui vous fuit lorsqu’il vous sent bien accroché(e). C’est particulièrement toxique et ça fait souvent bobo. 


Rossing :

Alors celui-là on l’adore ! Le rossing est un concept directement inspiré du personnage de Ross dans la série Friends. Car notre bon vieux Ross avait une fâcheuse tendance à ne jamais clairement mettre un mot sur ses relations ni à en définir les limites. Il s’autorisait donc à papillonner à droite et à gauche. Eh oui, si on ne dit pas que la relation est exclusive, pourquoi s’enfermer ? Un conseil : communiquez et ne laissez pas la place au flou. 

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Flexting :

Dans le love code,  tout ce qui se termine en-ing ne sent généralement pas très bon, et le flexting ne déroge pas à cette triste règle. Ce mot-valise combine les termes flex et texting. Le texting, c’est tout simplement l’art d’envoyer des textos. Flex, en revanche, signifie “se la raconter”, “se la péter”, soit l’art de mettre en avant ses qualités (peut-être un peu trop). Comment on le repère ? Des photos de profil franchement too much (filtres à gogo, décolleté ultra-plongeant, musculature en évidence…), un CV de 10 mètres, des phrases qui commencent par “moi je”, bon vous avez compris, pas besoin de vous faire un dessin. 


Le pocketing :

Allez un petit dernier pour la route. De prime abord, pocketing a l’air tout mignon, mais les apparences sont trompeuses. Cela signifie “mettre quelqu’un dans sa poche” pour la cacher au reste du monde. Autrement dit, il s’agit d’une personne qui dissimule sa relation du moment (principalement à son entourage), alors qu’il est censé être en couple. Cela dénote manifestement un petit souci avec la notion d’engagement. 

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Photo (c) vogue Russia

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