Shoelifer passe au crible les tendances mode homme printemps-été 2024. Si certaines nous étonnent par leur audace, d’autres poursuivent l’exploration d’un vestiaire classique revisité d’une dose d’inattendu. On fait le tri pour extraire des podiums de la saison ce qui est réaliste et portable. Suivez le guide pour être à la pointe des tendances mode homme printemps-été 2024, sans en faire trop !
Couleurs chaudes, coupes franches inspirées du tailoring et work wear, ovnis comme le micro short, denim, crochet, brillance, transparence… Nous vous le disons d’emblée : les tendances mode homme du printemps-été 2024 ne passent pas inaperçues !
Hermès, Dolce & Gabbana, Saint Laurent ou encore Dries Van Noten osent des chemises qui laissent voir la peau. Ailleurs, on trouve de l’argenté chez Gucci et Marine Serre, de l’irisé chez Ami et Loewe, des manches infinies chez Botter, la taille basse chez Acne et Courrèges, le multi-poches chez Louis Vuitton, Prada et Givenchy… On note aussi un retour des années 2000 avec les baggies, les teintes néons, le tank top et même le dos-nu (Saint Laurent).
Mais comme Shoelifer aime autant que la mode que le chic, nous vous donnons notre verdict de ce que nous estimons réellement portable au quotidien parmi les propositions stylistiques des créateurs cette saison.
À lire aussi : CITADINES AU MAROC : 6 NOUVEAUTÉS SUR LE MARCHÉ
La couleur : orange
Les couleurs chaudes reviennent avec en tête l’orange, star chez Dries Van Noten, Zegna et même Boss. Teinte résolument positive et enthousiaste, on aime son audace qui reste portable, associée notamment à des tonalités sable et autres nuances d’une palette qui évoque les couchers de soleil estivaux. À tenter en camaïeu.
L’allure : l’élégance nonchalante
Le luxe d’une allure qui en dit long sans en faire trop, c’est le ton de la saison chez Giorgio Armani, Givenchy, Valentino, Zegna, Kenzo, Dior, Men, Prada et Louis Vuitton.
Le credo ? Un tailoring qui se réinvente avec des volumes calibrés, des logos inexistants au profit de matières qui se suffisent à elles-mêmes dans une sobriété furieusement raffinée, des costumes aux coupes audacieuses, comme le 7/8e ou des vestes aux épaules structurées dans une veine nouveau cool appréciable. Le blazer et la chemise rythment les silhouettes, combinés au short, de même pour la cravate qui revient, elle aussi. En clair : on donne au classicisme un nouvel élan décontracté qui renforce sa puissance par le contraste.
L’imprimé : exotique
Pour les friands d’originalité, nul besoin d’aller aussi loin que le tank top façon clip de RnB des années 2000 ou agriculteur du sud de la France (on a dit cliché). Les fleurs venues tout droit d’une jungle luxuriante s’invitent sur les pantalons, blousons, cardigans et shorts, notamment chez Sacai, Amiri et Marine Serre. Un vrai voyage oculaire qui sent bon les vacances.
À lire aussi : INTERVIEW : ASSAÂD BOUAB, LE ROMANESQUE BEAUMARCHAIS DE LA SÉRIE FRANKLIN
L’incartade : le work wear
Alors si l’uniforme de pompiste n’est pas notre tasse de thé, on aime sa vision chez Valentino, Givenchy ou Emporio Armani qui revisitent la combinaison. D’autre part, Zegna, Sacai et Fendi donnent au work wear une dimension sophistiquée avec des coupes architecturées aux matières tantôt rigides, tantôt souples. Les blousons sans manches multi-poches chez Prada et autres déclinaisons entre urbain et bourgeois du vestiaire utilitaire nous font regarder notre plombier d’un nouvel œil.
La matière : le denim
Alyx, Etudes, Prada, Givenchy, Fendi, Kenzo… Si le denim est partout, il est carrément annoncé en total look, notamment chez Louis Vuitton et Gucci. Non sans rappeler le couple mythique Britney et Justin lors de leur apparition en jean all over (à retrouver dans les meilleures archives du magazine Ok Podium pour celles qui s’en souviennent), la salopette est là. Le set en jean aussi, aussi bien en duo short + chemise que pantalon + chemise.
