LE VRAI DU FAUX POUR OBTENIR UN BRONZAGE PARFAIT CET ÉTÉ

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S’exposer au soleil, c’est le guilty plaisir de l’été, auquel il est difficile de résister, surtout après plusieurs mois confinés. Cependant, on le sait, en matière de rayons, il y a des règles à respecter. Car qui dit bronzage, ne veut pas dire peau surexposée et coups de soleil (et les vilaines tâches qui vont avec). Comme on a tendance à oublier les fondamentaux une fois notre maillot enfilé, voici un petit récapitulatif des infos et intox à ne pas zapper avant de lézarder. Messieurs, ceci est aussi valable pour vous, qui avez tendance à négliger les règles de base…


 

Arborer un joli hâle d’été, on attend ça toute l’année. Alors quand la saison estivale pointe le bout de son nez, on se jette souvent dans le grand bain ensoleillé sans prendre les précautions nécessaires. Mais si le shems nous offre un beau bronzage tout en boostant notre humeur, trop –ou mal – s’exposer nous met à la merci de ses rayons invisibles aux effets négatifs sur la santé. Du coup, on mise sur les protections solaires et ont suit quelques règles de bons sens. Comment utiliser sa crème de protection ? Les UVA sont-ils moins forts que les UVB ? Les hommes ont-ils moins besoin de se protéger le visage ? Voici 9 tips pour démêler le faux du vrai et apprendre à mieux bronzer.


SPF, IP, FPS : ces sigles ne signifient pas la même chose.

Faux. SPF est l’acronyme de “Sunburn Protection Factor”. “Facteur de Protection Solaire” ou encore “Indice de Protection” sont donc des synonymes en français. Les trois sigles désignent un indice mesurant le niveau de protection d’un produit solaire et traduisant le temps durant lequel il est possible de s’exposer avant de prendre un coup de soleil. Plus cet indice est élevé, plus l’action de photoprotection du produit est efficace : ses valeurs s’étendent de 6 (protection faible) à 50+ (très haute protection). Un exemple ? Si on attrape un coup de soleil sans protection solaire au bout de 10 minutes, un produit avec un FPS 6 assurera une protection de 60 minutes (6 x 10 minutes).


Seuls les UVB, entraînant des coups de soleil, sont nocifs.

Faux. Les UVA ont longtemps été considérés comme inoffensifs, mais il est désormais admis que 75 % d’entre eux sont susceptibles de dégrader l’élastine et le collagène, d’atteindre l’ADN et de favoriser ainsi l’apparition de cancers cutanés. Rien que ça. Depuis peu, les laboratoires intègrent d’ailleurs dans les formules de produits solaires des filtres anti-UVA. Un ratio entre anti-UVB et anti-UVA de 1 à 3 est observé. Exemple : Une crème FPS 30 doit afficher un facteur de protection anti-UVA de 10.


Les infrarouges (IR) sont cools

Vrai et faux. Le rayonnement des infrarouges est ressenti sous la forme de chaleur et ce réchauffement peut être interprété comme un signal d’alarme : “Arrêtez l’exposition!” La dangerosité des infrarouges tient au fait qu’ils peuvent pénétrer dans la peau en profondeur, provoquer des lésions de l’ADN, induire un photovieillissement accéléré et altérer le fonctionnement des cellules. Or, il n’existe pas à ce jour de molécule capable d’absorber le rayonnement infrarouge. En attendant, les laboratoires incluent dans leurs formules des réflecteurs pour atténuer ce rayonnement ; une sorte de bouclier qui bloque les infrarouges à la surface de la peau.


L’exposition prolongée exige une application répétée du produit.

Vrai. L’application doit être renouvelée toutes les deux heures, après chaque baignade, lorsqu’on a transpiré ou après l’usage d’une serviette de plage. Le produit s’applique sur la peau sèche et en quantité suffisante : 1 cuillerée à café pour le visage et 2 à 3 cuillerées à soupe pour le corps, que l’on lézarde sous un parasol ou même par temps nuageux.


J’ai le teint très mat. Je peux bronzer sans risque avec un FPS 15.

Faux. Lors d’une exposition prolongée (plage, piscine, randonnée, etc.), il ne faut jamais descendre sous la barre des 15 à 25 pour les peaux noires, 30 pour les peaux mates et 50 à 50+ pour les peaux claires. L’indice est revu à la baisse au fur et à mesure que la peau s’habitue au soleil, et donc au fur et à mesure qu’elle bronze.


J’utilise une crème IP 50+. Je peux m’exposer sans risque ?

Faux. La tranche horaire la plus dangereuse en termes d’intensité solaire est celle comprise entre midi et seize heures (GMT). Il est important de toujours garder à l’esprit que, même généreusement enduite de crème solaire, la peau risque de brûler en cas de fort ensoleillement. Par ailleurs, ce risque est d’autant plus élevé que la peau est claire.


En ville, porter une protection FPS 50+ est nécessaire.

Faux. Pour des activités quotidiennes durant lesquelles l’exposition est de courte durée (conduite en ville, marche sur de courtes distances, café rapide en terrasse, etc.), un soin de jour (ou un fond de teint) est largement suffisant si l’un ou l’autre contient un écran solaire (SPF) de 15.


Pour le visage, les textures « crème » sont les plus efficaces.

Faux. Qu’il s’agisse d’une huile, d’une crème, d’une brume ou d’un fond de teint, la protection est la même. Le choix d’un produit solaire se fait en fonction du phototype (sensibilité de la peau aux UV) mais aussi du type de peau. Ainsi, une peau claire (mixte à grasse) optera pour un produit à très haute protection (FPS 50+) en texture fluide qui va protéger tout en matifiant. À l’inverse, une peau à tendance sèche ou déshydratée aura besoin d’une texture plus confortable, telle qu’une crème.


Je suis un homme. J’ai une peau costaud. Je n’ai pas besoin de me protéger le visage.

Faux. Évidemment. Si les peaux masculines sont plus épaisses, elles restent sensibles au rayonnement des UVA, UVB et autres IR. Vous gardez le souvenir des écrans solaires blancs et collants de votre enfance ? Les formes galéniques des produits de protection sont de plus en plus sophistiquées, avec un fini insoupçonnable, permettant de les utiliser plus facilement.

 

Photo (c) Miguel Reveriego pour Vogue Espagne.

Shoelifer Team

Professionnels de la mode et du luxe, ils sont journalistes, stylistes ou photographes et surtout aguerris de longue date à l’exercice du style et de la création. Ils ont participé à la genèse de ce site et collaborent au quotidien, avec fraîcheur et non sans esprit critique, à forger son caractère. Découvrez la petite famille de Shoelifer.

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