C COMME CAPE

N.f, vêtement sans manches, avec ou sans capuchon, porté sur les épaules, avec ou sans passe-bras. Aussi pratique que le parapluie mais plus élégante, elle protège contre les intempéries et offre une alternative au sempiternel manteau. Vue sur les magiciens, les super-héros, les vampires, l’Académie Française, quelques extrémistes religieux et beaucoup sur les podiums hivernaux depuis 2012, les premiers modèles de cape datent de l’Empire romain et ne laissaient alors apparaître que le visage. Elle était largement utilisée à l’époque médiévale : son ampleur et sa forme permettaient différents usages (manteau, couverture, etc.). Sous Henri II, la casaque était le manteau court garni d’un collet et de manches. L’absence des manches constituait le manteau proprement dit, et il devenait cape lorsqu’il était dénué de collet et pouvait se draper autour du buste. Casaque, manteau ou cape formaient le vêtement de dessus des gentilshommes ; la bourgeoise avait conservé à même fin la large robe du temps de Louis XII et de François Ier. À la Renaissance, ses coupes deviennent plus ajustées et sa clientèle plus bourgeoise. Pendant les années 1920, aux États-Unis, la cape est portée courte, en fourrure (pauvres bêtes). Pendant les Trente Glorieuses, elle est portée par les jeunes femmes aisées avant de progressivement tomber en désuétude. Ethnique on l’appelle Poncho, en référence au vêtement en maille bariolé d’Amérique du Sud, et il se nomme Burnous dans sa version maghrébine.

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Soraya Tadlaoui

Amoureuse de mode et d’(entre)chats, Soraya Tadlaoui a étudié à Paris la conception rédaction et la danse. Après une première expérience auprès du service de presse de Burberry, elle fait ses armes à la rédaction d’ABCLuxe, au Glamour, en tant que styliste photo auprès du Bureau de Victor agence de photographe, puis à L’Express.fr/Styles. En 2009, elle s’envole pour New York à la poursuite de ses deux passions, avant de tenter l’aventure casablancaise en 2011. Elle intègre alors la rédaction de L’Officiel Maroc. Depuis, professeur de danse, styliste, rédactrice freelance pour différents supports de presse, éditrice de contenus en communication éditoriale et rédactrice web pour le webzine nssnss.ma, elle surfe sur la tendance et sur les petites vagues de Dar Bouazza.

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