Les coachs sont devenus les nouveaux psys de la génération X. Pour notre chroniqueuse, ça sent l’arnaque à plein nez.
Humeur
Cette année, notre chroniqueuse s’est pliée au challenge du dry january. L’humeur (assoiffée) du mois, c’est par ici.
Il y a des vérités qu’il faut parfois arriver à accepter. Surtout quand elles vous explosent à la figure. De la trentaine virevoltante à la Carrie Bradshow, je suis passée en quelques années à une version moins glamour de moi-même, façon remake de Tatie Danielle. Au point de me questionner : “quand la vieillesse est-elle entrée dans ma vie?”. L’humeur (défraichie) du mois, c’est par ici.
On peut dire que je suis quelqu’un de téméraire : j’enclenche le mode “Sarah Connor” quand il faut relever n’importe quel défi du quotidien. Pourtant quelque chose me terrorise au plus haut point : la circulation à Casablanca. Vous savez, celle qui concentre une joyeuse bande de chauffards prêts à en découdre à la pointe de la pédale de vitesse, façon (mauvais) remake de Fast and Furious. J’ai même l’impression que ces derniers temps, le Far West du bitume est en plein boom. Passer son permis et risquer la mort à chaque coin de rue ? Très peu pour moi, merci. L’humeur (terrorisée) du mois, c’est par ici.
Dans la liste des péchés capitaux, la paresse est sans doute le vice que je dois combattre le plus (après la gourmandise, certainement). Mais ma lutte contre la flemmardise se heurte à un adversaire de taille : Netflix. Il faut avouer que depuis presque deux ans, la plateforme s’est confortablement installée dans mon salon, jusqu’à devenir un individu à part entière à la maison. Ajoutez à ça un confinement, des couvre-feux à rallonge et le ramadan, et vous obtiendrez une larve un peu honteuse qui passe ses soirées à faire du binge watching sur son canapé. Du coup, j’ai décidé de couper le cordon (HDMI). L’humeur (affalée) du mois, c’est par ici.
Dans la catégorie folle hystérique, il arrive que je dépasse parfois les bornes. Mais ce n’est pas toujours QUE de ma faute. Oui, tous les mois, mes règles débarquent et avec elles, une armada d’hormones et de sentiments confus que j’ai parfois du mal à assumer. Et si les menstruations ne sont plus un sujet tabou, les craquages qui vont avec, eux… Je n’irais pas jusqu’à dire que la fameuse question : “elle a ses règles ou quoi?” ne me fait plus d’effet, mais j’ai décidé d’accepter la part de diable de Tasmanie en moi. L’humeur (sanglante) du mois, c’est par ici.
L’être humain ? Il est rempli de paradoxes. Ces derniers temps plus que jamais d’ailleurs. Entre les restrictions sanitaires et l’envie de célébrer la vie coûte que coûte, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Celui des grandes contradictions et des petits compromis. Se souhaiter la bonne année ? On préfère y aller doucement, on ne sait jamais. Car notre humeur en ce moment, c’est plutôt, oui mais non.
La mèche blanche que j’ai sur le haut de la tête est arrivée un beau matin, à 19 ans. Panique à bord ! Même si mes potes trouvaient ça “trop cool”, j’ai passé 15 ans à la teindre, sans succès.
“Moi je voudrais que ce soit la Saint-Valentin tous les jours!”
Évidemment. Mais minute papillon, Marc Darcy n’a pas encore été cloné et Dr Mamour est en consultation au Grey Sloan Memorial Hospital.
C’est la première chronique de l’année, et le sujet était pour moi une évidence, même si, je vous l’accorde, il n’est pas d’une originalité absolue : 2019.