Salons (notamment Maison & Objet), semaine de la Couture, ou bien même soldes d’hiver, les occasions ne manquent pas, en janvier, de visiter Paris pour des raisons professionnelles (oui, il faut être une pro pour faire les soldes comme il se doit). Vous allez avoir quelques heures de libre entre deux rendez-vous? Restos, expo, film, shopping et même lecture : nos bons plans pour passer de beaux moments.
[pro_ad_display_adzone id= »20579″]
On teste un bel hôtel
Ouvert début juillet 2018, l’hôtel Alfred Sommier prend place dans une demeure du 19e siècle construite par le père de celui qui a donné son nom à ce lieu d’exception. Commandé en 1859 à Joseph Lesoufaché, grand architecte haussmannien, cet hôtel particulier inaugure un quartier encore peu connu du gotha parisien : La Madeleine. Aujourd’hui exploité par les héritiers d’Alfred Sommier, l’hôtel 5 étoiles a gardé tout ce qui faisait son charme: escaliers en marbre soutenus par des caryatides, jardins privés, pierres de taille et impressionnantes hauteurs sous plafond. Il propose 80 chambres et 22 suites, décorées dans un style classique et chic, à la française.
20, rue de l’Arcade, 75008 Paris.
Tél. : +33 1 88 22 33 44
[email protected]
On se fait une toile
Sorti le 2 janvier, Welcome to Marwenn est un film de Robert Zemeckis, –à qui l’on doit Retour vers le futur, par exemple– avec Steve Carell dans le rôle principal. Connu surtout pour ses rôles dans des comédies, Steve Carell peut interpréter des personnages plus touchants, comme celui qu’il campe dans ce film, inspiré par une histoire vraie. Mark Hogancamp est atteint d’une amnésie totale après une agression très violente. En guise de thérapie, il se met à fabriquer la maquette d’un village belge pendant la Seconde guerre mondiale, qu’il croit habiter, avec de petites figurines… qui semblent peu à peu prendre vie.
On fait une balade gourmande
Aux Etats-Unis, lorsque l’équipe nationale de basket enrôle les meilleurs joueurs de la NBA, on appelle ça une “dream team”. Beaupassage, au cœur du 7e arrondissement abrite la dream team de la gastronomie française. En effet, ce passage entre les rues de Grenelle, du Bac et le boulevard Raspail abrite le nouveau café de Pierre Hermé, la boulangerie de Thierry Marx, le restaurant de Yannick Alléno (restaurant L’allénothèque ) ou le % Arabica de Junichi Yamaguchi. Six ans après l’ouverture de son premier restaurant rive droite – La Dame de Pic-, on retrouve aussi Anne-Sophie Pic et une déclinaison “sur le pouce” de sa première adresse avec Daily Pic. Si vous avez l’intention de vous prendre pour l’un de ces “master chefs”, vous y trouverez aussi un poissonnier, un fromager et un boucher d’exception.
On se fait une séance shopping
Au 22 de la plus belle avenue du monde, s’ouvrira durant le mois de janvier le plus grand flagship Adidas de France. Une réouverture puisque la marque aux trois bandes est déjà présente, depuis plusieurs années, un peu plus haut sur les Champs. Plus haut justement, plus grand, plus beau, c’est le pari d’Adidas, qui promet dans ce nouvel espace des exclusivités, des évènements et des surprises. On y retrouvera aussi bien des équipements sportifs, qu’Adidas Originals ou les collaborations avec Stella McCartney, Rita Ora, Pharrell Williams, Alexander Wang ou bien encore Kanye West avec la sacro-sainte Yeezy.
Adidas
22, avenue des Champs Élysées, 75008 Paris
Adeptes d’outlet ? N’oubliez pas que jusqu’au 27 janvier vous pouvez visiter en VIP les nombreux magasins de la Vallée Village (nous vous en parlions ici).
On s’en met plein les yeux
Ravagée par un incendie l’année dernière, l’emblématique librairie La Hune a réouvert ses portes en novembre dernier au cœur de Saint-Germain. À cette occasion, c’est la photographe Ellen von Unwerth qui inaugure l’espace expositions de l’étage avec “Guilty Pleasures”, 24 images qui rendent hommage à la sensualité.
Jusqu’au 30 mars 2019 – Entrée libre.
La Hune
16-18, rue de l’Abbaye, 75006 Paris
Tél. : +33 1 42 01 71 83
On fait un peu de lecture
Écrivain prolifique au début de sa carrière, Nicolas Rey, abîmé par les excès et la fête revient cette année avec Lettres À Joséphine, un roman dans lequel il est toujours question d’amour. Un amour cru, réel que Nicolas Rey a toujours su raconter sans compromis ni broderie. Dix-huit ans après Mémoire Courte, son premier roman, succès immédiat, il s’est enfermé à nouveau dans le seul endroit où il réussit à écrire, l’hôtel Royal à Nîmes, commençant sa nouvelle histoire par : “J’étais devenu un fantôme. Une sorte de mort-vivant. J’ai trouvé un ultime sursaut d’énergie pour avaler une poignée de tranquillisants avec un fond de vodka. Je me suis assis dans mon fauteuil club et j’ai regardé une série sur HBO. Je me suis réveillé en pleine nuit. Non. Le cauchemar était bien réel. Joséphine n’était plus amoureuse de moi.” Vous pouvez aller le chercher dans les rayons de la Librairie Idéale dans le 7e (rue Cler), où l’on aime donner des conseils de lecture et où les picths sont légion.
Lettres à Joséphine, Nicolas Rey. Sortie le 10 janvier 2019.